Il me raconte comment ils ont tout nettoyé la chapelle pour le mariage. Elle est d’un blanc immaculé, sauf juste sous le toit, parce que le jet d’eau ne se rendait pas là. Il a l’air fatigué et un peu triste. C’est un site enchanteur, une chapelle sur le bord du Lac Sergeant. Je lui demande combien de mariages cet été, il doit y en avoir beaucoup. Seulement 2. Je lui demande si je peux déposer mon équipement en haut, il accepte, tout en m’indiquant que cette partie de l’église n’a pas été nettoyé. « C’est un petit mariage, une fois on en a eu 450 dans la chapelle, là il a fallu tout mettre propre. » Il monte les marches lentement en s’excusant de sa lenteur. J’attends en bas et je fais mine de faire quelques photos pour ne pas le presser. On discute à voix basse avant qu’il ne sonne les cloches. En redescendant les marches, il demeure en haut. J’ai le temps de l’apercevoir regardant par la fenêtre, pensif, et je le prend en photo en espérant qu’il ne s’en rende pas compte.
C’est une magnifique photo, pleine de sens.
vraiment bonne Nicola, autant la photo comme l’histoire… c’est vrai qu’il n’y a pas bcp des mariages mais je suis certain que ça va changer avec le temps… bravo!
Merci les gars!